Nouvelles Nouvelles Frères, Nouvelles
21 mai 2018

Semaine de formation permanente de la province d’Allemagne

Du 16 au 20 avril derniers, la famille du Carmel thérésien s’est réunie à la maison de retraites Birkenwerden  pour sa semaine annuelle de formation. Cet évènement, qui a donc lieu chaque année, outre qu’il favorise la rencontre fraternelle, permet d’exposer et de débattre sur un thème qui concerne toute la vie religieuse carmélitaine. Depuis quelques années sont invités à cette semaine, non seulement les membres de la Province, mais aussi les membres des autres Provinces qui travaillent en Allemagne et des personnes appartenant à différentes branches du Carmel thérésien. Ainsi, cette année, neuf membres des communautés ocds allemandes, trois sœurs carmélites et huit frères appartenant à la Province de Malabar ont participé à la semaine au côté des seize participants (15 frères et un postulant) de la Province allemande. La rencontre a bénéficié également de la présence du P. Lukasz Kansy, Définiteur Général dont la visite à la Province était programmée du 2 au 20 avril pour que la fin de sa mission puisse coïncider avec cet évènement. Le 20 avril il a donc pu présider l’Eucharistie qui clôturait la semaine avant de rencontrer les membres de la Province allemande pour leur présenter les conclusions de sa visite et avoir un dernier échange avec les frères qu’il avait visités.

Le thème choisi par le Conseil Provincial pour la semaine de formation de cette année était:

“Heimat” et  “Heimatlosigkeit”: que l’on pourrait traduire ainsi:

“Heimat” : être chez soi/se sentir chez soi/ être enraciné (sentiment d’appartenance)

“Heimatlosigkeit” : n’avoir pas de chez soi/ être déraciné/ se sentir comme étranger.

Le P. Michael Jakel ocd s’est vu confier la tâche de faire les exposés qui ont guidé les réflexions des participants. Il a d’abord présenté le thème de manière générale, puis il l’a précisé en l’appliquant aux itinéraires humains et spirituels de Thérèse de Lisieux, à ses parents Zélie et Louis Martin et à sa sœur Léonie.

En s’appuyant sur sa profonde connaissance des implications historiques et spirituelles de la famille Martin, il a partagé avec les participants la riche contribution de cette famille à l’héritage de l’Eglise, et les a invités à réfléchir sur la façon dont eux-mêmes vivent personnellement des situations de “être chez soi” et “d’être sans chez soi”, ainsi que sur la façon dont ils gèrent ces situations dans les circonstances concrètes de leur vie.