Nouvelles Nouvelles, Nouvelles Frères
15 avril 2018

P. Silverio de Sainte Thérèse

Le 8 mars dernier c’était le 140ème anniversaire de la naissance à Escóbados de Arriba (Burgos, Espagne) du P. Silverio de Sainte Thérèse, dans le siècle Julián Gómez Fernández.

Le père Silverio a pris l’habit du Carmel à Larrea  en 1895, après avoir fait des études de philosophie au séminaire de Saint Jérôme de Burgos. Un an plus tard il fit sa première profession religieuse et  en 1899 la profession solennelle. Il fut ordonné prêtre en 1902 et il fut envoyé à Rome, où il resta pour étudier durant deux ans.

Entre 1905 et 1937 il développa une très intense activité intellectuelle à Burgos dont le fruit est la « Bibliothèque Mystique Carmélitaine » et les Archives Silvériennes, où est conservé un grand nombre de copies de documents de grande importance pour l’histoire de l’Ordre. La « Bibliothèque », pour sa part fut la première tentative de fixer de manière critique les textes thérésiens et  sanjuanistes, ainsi que de publier les Procès de béatification et canonisation de Sainte Thérèse et Saint Jean de la Croix avec des critères historiographiques sérieux.

Il est impossible de faire ici une énumération de ces publications, ainsi que de tous les documents sauvés d’une perte sûre par le père Silverio.

À partir de l’année 1937 il assure la charge de Définiteur Général, assumant le gouvernement de l’Ordre en qualité de Vicaire en raison de la mort, dans un malheureux accident d’automobile, du père Pierre Thomas de la Vierge du Carmel le 28 août 1946, alors qu’il était Préposé Général. En avril 1947 il est élu général par le Chapitre qu’il avait convoqué et jusqu’en 1954 il gouvernera l’Ordre menant à bien quelques initiatives importantes, parmi lesquelles on peut remarquer l’édification du nouveau Collège international et l’actuel siège du Teresianum sur les terrains cédés par la famille Pamphili, voisins de la paroisse de Saint Pancrace, inauguré après sa mort. Avec l’aide de ses Définiteurs – parmi eux le bienheureux père Marie- Eugène de l’Enfant Jésus –  il porta aussi son attention vers les moniales Carmélites Déchaussées.